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SPECTRATOR (Août 1996 - numéro 10)
Notre test de l'été Dans sa dernière livraison, Pénombre faisait allusion à l'indice de George Gerbner (dit GG) de l'Annenberg School for Communication de Pennsylvanie. Cet indice a été utilisé en septembre 1995 par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour son rapport «sur la représentation de la violence dans la fiction à la télévision en France» (1): GG = 100a + 2b + 2c + 100d + 100e avec a: proportion d'émissions contenant une séquence violente, b: nombre de séquences violentes par émission, c: nombre de séquences violentes par heure, d: proportion de personnages principaux impliqués dans des actes violents (comme auteur ou comme victime), e:proportion de personnages principaux impliqués dans des homicides.
GG se calcule sur une semaine. On pourra s'aider des définitions suivantes empruntées à Petit Robert: Personnage principal: qui est le plus important (sic). Séquence: suite de plans constituant un tout sous le rapport d'une action dramatique déterminée. Violent: 1 - qui agit ou s'exprime sans aucune retenue, 2 - qui a un effet intense sur les sens, 3 - excessif. D'où la possibilité de calculer trois indices différents notés GG1, GG2 et GG3.
Pour éviter d'introduire dans le calcul des choix qui, à l'analyse, pourraient s'avérer spécieux, on se contentera de prendre pour valeur de l'indice, la moyenne harmonique de GG1, GG2 et GG3. Faites vos comptes:
Pierre Tournier
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