Lorsque nous avons décidé de
          consacrer une nocturne à la LOLF, les avis étaient pour le moins
          partagés au sein du conseil : non pas quant à l’intérêt au
          fond d’un tel sujet, mais sur l’audience
          qu’une telle manifestation pourrait amener. Une nocturne ne
          doit pas être un désert.
          Pourtant, stimulée par l’intérêt et l’insistance
          de certains pénombriens enthousiastes et dans la foulée du double
          succès des nocturnes des années précédentes (consacrées à la
          réforme des retraites, puis à celle de l’assurance-maladie),
          Pénombre a commencé la préparation de cette nouvelle nocturne dont
          le succès n’était pas si assuré.
          Cette lettre grise veut refléter nos hésitations : le fil
          conducteur en est un dialogue entre deux pénombriens, qui présente
          les interventions de la nocturne du 14 octobre 2005. L’un,
          appelons le Alex, est plutôt dubitatif quant au sujet, technique et
          peu attrayant, et refuse de participer à cette soirée.
          L’autre, disons Blaise, argumente sur le fait que la LOLF
          est un morceau de roi pour Pénombre (parce que le nombre vient au
          cœur du débat budgétaire, parce que l’Etat
          s’intéresse à sa propre quantification… et aussi
          parce que beaucoup de pénombriens, appartenant à la fonction
          publique sont directement concernés).
          Nous fûmes deux cents à cette soirée…