JE VIENS d’entendre affirmer que la proportion de fils d’ouvriers accédant au niveau bac +3 n’a pas progressé depuis des années (3 % je crois). S’agit-il de la proportion des fils d’ouvriers qui accèdent à bac+3 ou de la proportion de fils d’ouvriers dans une promotion de bac+3 ? La différence peut être considérable si la proportion d’ouvriers dans la population a considérablement varié dans l’intervalle.
Dans un article du Figaro au sujet d’un nouveau revêtement routier anti-dérapant : « Le résultat est encore plus significatif à 50 km/h : il faut à peine 10 mètres pour s’arrêter en freinage d’urgence sur ce substrat ultra-râpeux, contre plus de 14 mètres sur une chaussée classique, ce qui représente une diminution de plus de 40 % de la distance d’arrêt. »
Jean-Claude Maroselli
*****
Ça y est ! j’avais pourtant changé d’adresse de courriel … Je viens d’être dénichée par un « spammeur ». Celui-ci propose je ne sais quoi (je n’ai même pas vérifié) qui, pour un prix convenable, mais sans douleur, sans effort et sans même y penser promet les résultats suivants :
1.Body Fat Loss 82% improvement.
2.Wrinkle Reduction 61% improvement.
3.Energy Level 84% improvement.
4.Muscle Strength 88% improvement.
5.Sexual Potency 75% improvement.
6.Emotional Stability 67% improvement.
7.Memory 62% improvement.
100% GUARANTEED.
Je ne sais pas comment on mesure les items 1 à 7, afin de calculer ces mirifiques pourcentages. Mais, puisque c’est garanti à 100 % …
Mélanie Leclair
*****
Pioché dans un article de “Courrier international” citant Le Matin d’Alger :
« Un nouveau programme de privatisation a été élaboré pour 1 270 entreprises publiques, a annoncé le gouvernement algérien. Sont concernés, dans un premier temps, les secteurs du textile, de l’agroalimentaire, de la chimie et du bâtiment. L’Algérie s’est engagée depuis trois ans dans une politique de privatisation, ainsi que dans un programme de relance et de libéralisation économique radical, qui aurait eu pour effet la suppression de 400 000 emplois et une érosion du pouvoir d’achat de 1 000 % ».
Quand y en a plus, y en a encore.
Jean-Yves Marhic
*****
Pénombre, Avril 2003