Pour beaucoup, Alain Desrosières, le très humain Alain, est le lien qui les réunit. Pénombre, Alain a d’ailleurs toujours écrit Pénombres, lui convenait bien sûr par sa façon drôle de parler de choses sérieuses. Mais sa présence régulière parmi nous était aussi un des signes de cette diversité des adhérents qu’il appréciait.
Adhérent de la première année d’existence de Pénombre, agent recruteur permanent mais sans aucune forme de prosélytisme, Alain avait exposé pour la première fois en 1995 sa démarche intellectuelle devant les pénombriens à l’occasion d’une soirée qui n’était pas encore dite nocturne. Il nous reste un compte rendu de cette réunion qui n’est pas entré dans nos « publications ». Plusieurs fois par la suite, il a apporté sa vision personnelle à propos des « débats publics autour du nombre » lors de réunions de groupes de travail ou de nocturnes. Mais jusqu’au bout, par modestie, il s’est fait prier pour rendre ces contributions accessibles par écrit : ce n’est qu’en mai 2012 que nous avons finalement enregistré une rencontre entre Alain et la voix plurielle de Pénombre(s). Lents jusqu’au bout, nous étions enfin prêts à lui soumettre le texte de cet entretien lorsque l’ombre l’a pris de son côté le 15 février 2013…
Avec l’aide de quelques un(e)s de ses proches, nous devrions pouvoir bientôt l’imprimer sous forme d’une lettre (blanche ? grise ? mais pas noire) et le mettre en ligne [novembre 2013 : voilà, c’est fait et c’est ici].
Cette page est aujourd’hui la marque et le lieu du lien qui nous unit avec Alain Desrosières, ses amis de Pénombre.
Février 2013