Petite tentative pour dégonfler le big et ouvrir la discussion sur l’open
Pas un jour ne passe sans que l’on annonce qui un colloque, qui un think tank sur le big data, une docte réflexion sur l’open data…
Pénombre se devait de tenter à sa manière de lever un coin du voile sur ce sujet envahissant tous les domaines d’activités (santé, mobilité, marketing, publicité, finances, etc.)
Il faut bien reconnaître qu’il s’agit presque d’une friandise, tant les nombres sont présents dans les débats autour de ces concepts… mais il n’y a pas que des nombres et loin de là dans les chaudrons du bigopen data…
Nostalgie des nombres élaborés scrupuleusement à partir d’échantillons rigoureusement calculés face à un tapis de données prétendant plus ou moins à l’exhaustivité ?
Promesse d’applications porteuses d’utilités nouvelles, déferlement numérique de sollicitations publicitaires fondées sur des corrélations basiques et parfois surréalistes, enfermement de la vie quotidienne dans un monceau de données produites par les individus, consciemment ou non…
Avec une interrogation de bon sens en toile de fond : collecter, capter et engranger des données, c’est évidemment très tendance ! Mais se pose-t-on toujours, souvent, rarement ou jamais la question centrale à nos yeux : pour quoi en faire !
Et les enjeux sociétaux et démocratiques dans ce maelström ?
Nous rendons compte dans cette lettre grise de la nocturen du 31 mars 2016 en présentant les interventions de nos invités ainsi que des apports et questions qu’elles ont suscitées dans le public.
Cependant, comme souvent Pénombre n’est pas tout à fait à la hauteur de certaines tâches techniques, notamment l’enregistrement des débats. Si certains ne retrouvent pas leur intervention, qu’ils n’y voient aucune censure !