Dans un numéro de La Dépêche du Midi du printemps 2001, un titre énorme : " Un salarié sur cinq vit avec 6 500 francs par mois ". En fait, selon l’article qui suit, un sur cinq reçoit un salaire inférieur à 6 500 F. Peut-être quelques-uns arrivent juste à ce montant. Tous les autres seraient sans doute contents d’y parvenir…
Et, passons sur le fait qu’il s’agit de salaires individuels. Or, souvent, on ne vit pas avec son salaire exactement : s’y ajoutent parfois d’autres ressources ; et, on partage avec d’autres personnes dans le ménage.
René Padieu
FPL expose le paradoxe de Condorcet dans Pénombre 25, p. 11 (Fragiles élections), mais il n’en tire pas la moralité : notre affrontement droite-gauche, y compris au 2e tour de l’élection présidentielle, est un système très peu démocratique.
L’élection triangulaire serait bien meilleure, à condition que les électeurs soient invités à classer les trois candidats (six possibilités). Si aucun n’obtient la majorité absolue des premières places, alors est élu celui qui a le moins de dernières places. C’est ce que j’appelle le scrutin d’assentiment.
Évidemment il faudrait roder le système avec des députés avant de l’étendre au Président de la République, mais cela n’est pas plus compliqué que de passer du Franc à l’Euro.
Michel Louis Levy
Pénombre, Octobre 2001