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Nocturne « Nombres atomiques »

Nucléophiles, nucléophobes, sur quels chiffres reposent vos certitudes ?

 Lundi 8 Avril 2013, 13e Nocturne de Pénombre

 Cette réunion débat a eu lieu à Paris, une lettre grise en fait le "compte rendu"

 

Que nous soyons nucléophiles, nucléophobes, ou simplement fascinés, le nucléaire nous irradie de chiffres. Nous sommes tous contaminés. Du milliard d’euros au millisevert, de la demi-vie à l’emploi perdu ou gagné, de la faible dose au sondage d’opinion…Horrible complexité où interfèrent les mystères de la physique atomique, de l’économie, de la sociologie et de la politique… Passionnante complexité, que le chiffre éclaire ou obscurcit.

Ces chiffres, comment sont-ils fabriqués, comment sont-ils présentés, publiés, diffusés ou cachés, comment sont-ils entendus ? Comment jouent-ils dans le débat public ? Comment donner une forme à nos doutes, aux incertitudes ? Le chiffre peut-il y aider ? Quel espace pour le fait avéré ? pour les probabilités ? pour l’incertitude radicale ?

Peut-on décider sans chiffre ? Ou, au contraire, la bonne décision découle-t-elle des chiffres ? Entre les deux, quelle est la place de la controverse légitime ? Sujet éminent de débat public, puisque le pays ne peut pas éviter de décider.

Sujet que Pénombre devait bien affronter un jour. Sujet chaud, impossible à traiter en une nocturne, mais dont nous pouvons explorer ensemble quelques aspects emblématiques.

Comme à son habitude, Pénombre n’entend pas apporter des réponses, encore moins une réponse mais au moins, le temps d’une soirée, permettre des échanges libérés du souci d’imposer un point de vue.

Thèmes abordés :

Énergie nucléaire et économie : l’emploi, les coûts divers, le financement…

Énergie nucléaire, santé et radioprotection : les seuils, les faibles doses, les décès dus aux accidents…

Les déchets nucléaires, ce que c’est, ce qu’on en fait, leur transport…

Vivre près d’une centrale : est-on mieux/plus informé ? Le souhaite-t-on ?

La place du nucléaire parmi les sources d’énergie.

Avec la participation d’experts et des « pénombriens » qui s’interrogent beaucoup depuis des mois.