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À chacun sa pénombre

P1. « Elle consommait son martyre dans la pénombre claustrale d’une prison cellulaire »

P2. « Le bruit, le mouvement, les foules et les musiques orientales, tout cela nous guette un peu plus loin, dans une pénombre déjà piquée de mille petites lumières. »

P3. « Là c’était dans le bain de pénombre, doux et tiède, avec seulement, au loin, la tache éblouissante de la table directoriale, qu’une lampe au bidon hydropique inondait d’un flot de clarté. »

P4. « Un reflet tempérait par sa lueur argentée ce que l’ombre, baignant les chairs et le vêtement, aurait eu de trop noir, et produisait cet effet magique si recherché des peintres, qu’ils appellent « clair-obscur » en leur langage. »

Ces phrases sont de Léon Bloy, Georges Courteline, Théophile Gautier et Pierre Loti. Saurez-vous attribuer à chacun celle qui lui revient ? À propos, est-il nécessaire de reconnaître un auteur pour apprécier son texte ?

J-P J. et Clara H.

 
Pénombre, juin 1997