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Avec ou sans gêne

Enfin, de l’eau au moulin de Pénombre. En préparant une émission de radio sur la filiation extramatrimoniale, je suis tombée sur l’article de Jean-Paul Jean "A la recherche du gène perdu", sur le site internet de Pénombre*. Il semblerait que les Britanniques soient plus infidèles que les Français… à moins qu’il faille encore une fois prendre ces chiffres avec précaution.

Voici un extrait du livre "Procréation artificielle, Génétique et Droit", (Publications de l’Institut suisse de droit comparé n° 4, Ed. Schulthess, 1986, p. 36), article de A. Campana : "A un Symposium de la fondation CIBA, Law and Ethics of A.I.D. and Embryo Transfer, durant l’année 1992, Philipp mentionna que lors d’une analyse de sang dans le sud de l’Angleterre, on a trouvé que 30% des hommes n’étaient pas les pères biologiques de leurs enfants. Lors d’une recherche à Edimbourg, Skinner a trouvé que 15% des enfants étaient issus de liaisons extra-maritales. L’importance du chiffre noir des enfants adultérins varie certes fortement selon le lieu et l’enquête. Mais on peut dire avec certitude que ce chiffre noir est une réalité."

Sarah Dirren
Radio Suisse romande

* Article qui mettait en évidence combien les chiffres les plus fantaisistes circulaient dans les cercles officiels. NdR.