Information de Il Messagero (Rome), reprise dans Courrier International n° 339 du 30 avril - 6 mai 1997.
« Tuer un prisonnier tous les mois, telle est la tactique adoptée par les 650 détenus de la prison de Villa Branca au Brésil pour protester contre la surpopulation carcérale. La victime est choisie parmi les derniers arrivés ou les détenus condamnés aux peines les plus légères. Ainsi Newton César Luis, arrêté avec 1 kg de marijuana, vient-il d’être tué à coups de couteau par cinq de ses compagnons pendant la promenade. Dans la cellule de 35 m2 réservée aux indicateurs et aux violeurs sont enfermées 80 personnes. Pour dormir, les détenus doivent s’organiser en trois tours. Le Brésil manque de 70000 places de prison. »
Pénombre, octobre 1997