Ça ne tourne pas rond dans les migrations. Pourtant dans 89 villes de France quelques personnes restent debout, une fois par mois, en cercle, immobiles et en silence pendant une heure pour témoigner qu’elles refusent la politique de migrations de la France et de l’Europe.
89 cercles de silence recensés. Presque un nombre rond, bientôt 90 et d’ailleurs bien plus puisque les cercles de résistance ne sont pas comptés.
Discussion : qu’est ce qu’un cercle non caressé et pas encore vicieux ? Une forme, une ronde de gens debout. Et ces gens ? Ils restent là debout, pas vraiment inertes, furieux à l’intérieur mais d’un calme olympien. S’ils sont silencieux, mais combien énervants, c’est un cercle de silence. S’ils parlent dans un micro ou un porte-voix toutes les cinq minutes, pour raconter des choses déplaisantes, c’est un cercle de résistance. Pour des raisons philosophiques éminemment respectables, on ne compte pas ensemble le silence et la résistance. Les cercles de silence ont été initiés par les Franciscains de Toulouse et les cercles de résistance ont repris des formes de manifestation venues de la lutte pour les droits civiques et les droits de l’Homme. On l’aura compris, c’est encore un coup des irréductibles qui ne veulent pas de la laïcité positive et qui veulent pouvoir dire haut et fort leur colère intérieure. Alors, on ne sait pas combien il y a de cercles en tout. Quoi qu’il en soit, les vilains résistants, silencieux ou gueulards, espèrent des nombres ronds avec beaucoup de ronds en plus. De plus en plus de ronds pour les cercles. Pour tous ces cercles en plus, entrez dans la ronde…
Elisabeth Zucker-Rouvillois
Ndlr : Il semble que l’on soit arrivé à cent cercles (de silence) à la fin de l’année 2008, le 30 décembre précisément. Une recherche sur le web pour trouver la trace de cercles de résistance, nous a fait découvrir une multiplicité d’autres ronds… Selon F5ZV (http://pagesperso-orange.fr/f5zv/index.html) : « Habituellement l’abaque de Smith se présente sous la forme d’un graphe circulaire et d’un ensemble d’échelles (repère H). Il n’est pas nécessaire d’en connaître tous les détails pour pouvoir en comprendre le fonctionnement de base. Au premier coup d’oeil on distingue :
A : aire des réactances inductives (moitié supérieure du cercle) ; B : aire des réactances capacitives (moitié inférieure du cercle) ; C : axe des réactances nulles (ou résistances pures) ; D : origine de l’axe C, résistance nulle ; E : centre du cercle correspondant à l’impédance Z=1+j0 ; F : extrémité de l’axe C, résistance (et réactances) infinies. « Le positionnement d’une impédance Z se fait au travers de ses deux composantes R et X. Les valeurs des réactances X et des résistances R sont repérables à l’aide de deux familles de cercles :
- cercles des résistances
- cercles des réactances
D’autres cercles sont utilisés :
- cercles des ROS constants
- cercles de stabilité
- cercles des facteurs de bruits
- cercles des facteurs Q constants.