Persiennes, vous êtes côtes
De crucifié sur la mer.
Fenêtres, on compte vos côtes
Entre vos bras de verre ouverts.
Zèbres du soleil et des vagues,
Zèbres bousculez au plafond
Des revenants d’angles et d’algues
En l’eau du plafond profond.
Faux marbres ! Fou d’ombres, d’ambre,
Des vagues et du soleil
Tapissant toute ma chambre
Où débouche mon sommeil.
Jean Cocteau
Pénombre, octobre 1997