Pénombre, la vie publique du nombre

Peur sur la ville

Dans La Lettre Blanche n° 13, nous annoncions la tenue, le 28 mai, d’une journée d’études au lycée Oehmichen de Châlons-en-Champagne à l’invitation de professeurs, de diverses disciplines, constitués en groupe pénombresque spontané. À Châlons comme au siège de Pénombre (sic), nous avions tout prévu ou presque.

Nous n’avions pas imaginé que le Président de la République dissoudrait l’Assemblée nationale et ferait du 28 mai 1997 un mercredi « d’entre deux tours ».

Nous n’avions surtout pas prévu que le recteur de Reims conseillerait à M. le Proviseur du lycée de Oehmichen d’annuler - au dernier moment - cette manifestation. Certes, il était question de parler, sous les préaux, du renouvellement des générations, du chômage, de la violence des jeunes, enfin de ces sujets qui fâchent… Notre venue à Châlons aurait-elle pu modifier les équilibres politiques locaux, voire nationaux ? Nous ne le saurons jamais. Cette journée d’étude est reportée au mercredi 5 novembre 1997.

 
Pénombre, octobre 1997