Merci pour l’envoi du numéro 12 de Pénombre dont j’ai apprécié la qualité. Je suis tout à fait d’accord avec le jugement de Clara Halbschatten quand elle écrit « trois mots de trop » (1). En fait je pensais à la comparaison entre le Monde et les journaux du type France Soir. S’il y a un jour une nouvelle édition de mon livre, je modifierai mon texte ! Meilleures pensées.
Joseph Klatzmann
(1) La Lettre blanche n° 12, Lumières sur la ville, page 13, à propos de l’ouvrage de J. Klatzmann (« Attention statistique ! Comment en déjouer les pièges », La Découverte, 1996).
Il n’y a pas que du bon :
extraits d’une lettre d’une étudiante (en statistique)
[…] Je n’ai pas pour habitude d’écrire dans le courrier des lecteurs, mais je n’y tiens plus ! Les textes de Madame Clara Halbschatten sont affligeants. Dans quel siècle sommes-nous ? Qui est-elle pour donner des leçons ? Je l’imagine sans mal, avec sa tasse de thé Lapsang Souchong à la main, servie par son boy noir qu’elle adore et qui n’a pas voulu se séparer d’elle depuis la décolonisation, deviser sur la presse, relever des erreurs çà et là comme les miettes de petits fours. […] Son principal objectif est de raconter ses mémoires, ses histoires avec ses petits-neveux, le « léger et délicieux Florent », son « Colonel » au profil de barbouze de salon. On a droit à tout : ses problèmes de santé, sa sortie avec sa nièce, son expérience de prof « éclairée », et je passe sur sa conventionnelle haine des fast-foods.
Bien sûr Madame Halbschatten utilise aussi des locutions latines, comme ça il y a une bonne partie des lecteurs qui ont laissé la revue aux lat(r)ines (pour rester dans la langue de la chère Clara).
La cerise sur le gâteau c’est l’obséquiosité de la rédaction, « Chère Clara, nos colonnes vont sont toujours ouvertes », bla bla bla… Bla-bla !
Elsa Luthomme
étudiante
Pénombre, juin 1997