Loin de l’idée de vouloir censurer ou limiter la liberté d’expression de Pénombre que je reçois avec plaisir et lis toujours avec attention, je veux dire que j’ai été profondément troublée par la forme donnée à l’information concernant la condamnation à mort en Arizona de Claude Maturana.
La condamnation et l’exécution y sont présentées comme un "jeu" ou une conséquence naturelle, et presque "légitime" du délit ? Pourtant l’exécution d’un individu quel que soit le crime qu’il a commis est un acte répugnant, c’est le meurtre prémédité d’un prisonnier réduit à l’impuissance. Les jours qui le séparent de l’exécution, comme l’exécution elle-même, sont abominables.
Anne Ferrazzini
Ndlr : Bon d’accord, ce n’était pas terrible. Le rédacteur en chef en a été troublé.
Pénombre, Octobre 1999