« Faire rire aux éclats en parlant du budget de l’État n’est pas chose commune. C’est pourtant ce qu’a réussi à faire l’association Pénombre. Ayant pour objectif de susciter la réflexion autour de l’usage des chiffres dans le débat public, cette association avait décidé de se pencher le 14 octobre dernier sur la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Et plus spécifiquement sur l’une de ses principales innovations : les indicateurs de performance, ces nouvelles données visant à informer les parlementaires et les citoyens sur la réussite des différentes politiques menées par le gouvernement. Taux de criminalité, délai moyen de traitement des affaires judiciaires, dépenses de fonctionnement par agent... Au total, plus de 1300 indicateurs doivent permettre de jauger l’efficacité des ministères. Seul problème : le choix des indicateurs est des plus délicat. Et l’association Pénombre y a trouvé une occasion d’en tirer quelques sketches savoureux lors d’une représentation à l’École normale supérieure. »
Laurent Fargues (acteurs publics), novembre 2005
www.acteurspublics.com/lme/actu/21/initiative.php
Une saine lecture pour mathématiciens : la revue Pénombre
A l’heure où tout est nombre, dans notre civilisation du numérique où pleuvent les statistiques et où les sondages remplacent les élections, l’Association Pénombre propose un espace public de réflexion et d’échange sur l’usage du nombre et des nombres.
La lettre de Pénombre est un plaisir de lecture et d’humour. Nos amis ont publié de nombreux articles, des dossiers sur la démographie, les élections, les questions sociales vues sous leurs aspects numériques et statistiques. Bien sûr, tant qu’il y a une théorie des nombres (Vive Fermat !), il y a une science des statistiques, mais il faut distinguer - autant que faire se peut - la science et ses implications sociales. C’est seulement ainsi que la formation mathématique par exemple sera adaptée au 21e siècle.
Jean-Michel Kantor
(Gazette des Mathématiciens), janvier 2002