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Trois quarts pour nos moitiés

« Salaires : l’écart hommes-femmes est de près d’un tiers en Île-de-France » (Les Échos, 5 mars 2002). Un tiers en plus ? ou, un tiers en moins ? Comme l’article dit qu’en province l’écart n’est que de 1/5, puis que les hommes sont payés 20 % de plus que les femmes, on comprend qu’il s’agit du pourcentage « en dehors », comme disent les jargonneux de ma tribu. Donc, si les hommes ont un tiers en plus, ça veut dire que les femmes ont un quart en moins. Je ne sais pas si c’est plus réconfortant de le dire d’une manière plutôt que de l’autre. Mais au moins, on comprend là où le titre restait ambigu.

Mélanie Leclair, jeune statisticienne

 
Pénombre, Juillet 2002