Ainsi donc, une fois n’est pas coutume, Pénombre a sous-traité l’éditorial de sa Lettre blanche… Cherchez l’erreur.
Notre éditorialiste occasionnel, qui il y a peu se proposait d’« aller chercher les deux points de croissance avec les dents » se serait-il soudain converti ? Converti à quoi, au juste ? « Travailleuses, travailleurs, on vous trompe, on vous spolie… »… Sarkozy, Laguiller et Pénombre, même combat ?
Critique du chiffre ou rejet du chiffre ? Nuance ? Entre bon usage du chiffre et rejet populiste de l’intelligence, plus qu’une nuance, sans doute un clivage… Mais le long de quelle ligne ?
Les « on »… Ça ne vous frappe pas, les « on » dans cet édito ? Dix-neuf « on » en une page. « Léon » bouc émissaire ? Ulysse chez le Cyclope s’était défaussé sur « Personne », notre éditorialiste occasionnel chez les borgnes de l’économie se défausse sur Léon…
Et du coup, c’est le débat social qui passe à la trappe !
Bon sang, mais c’est bien sûr, la voilà notre ligne de clivage : c’est la responsabilité ! Chacun est responsable des chiffres qu’il avance, sinon, il n’y a pas de débat possible. Et Pénombre, son truc, c’est le bon usage du chiffre dans le débat social.
Voilà, encore un effort, Monsieur le Président, et merci pour l’édito.