Dans Le Figaro on pouvait lire, à propos d’une étude de la Dares : « Le ministère du Travail vient de publier une étude se penchant sur l’évolution des embauches et des ruptures en CDI et CDD depuis 25 ans en France. De quoi casser quelques idées reçues bien ancrées, y compris dans les plus hautes sphères de l’État. »
Suit une démo en dix points dont le premier vaut son pesant de cacahuètes : « La part des personnes en CDI (hors intérim) dans l’économie n’a pratiquement pas évolué depuis le début des années 1980 en France. Elle est passée de 94 % en 1982 exactement, après la victoire de François Mitterrand à la présidentielle un an plus tôt, à 88 % en 2017. Ce qui revient à dire que, peu ou prou depuis 35 ans, neuf salariés sur dix sont en CDI. »
Effectivement, - 6 points, c’est juste un écart qui, rapporté à la population active salariée, pèse pas loin de 1,5 million de personnes. Une belle stabilité, n’est-il pas, puisque c’est toujours neuf salariés sur dix en CDI depuis 35 ans. Tandis que la part des CDD a tout juste doublé. Mais le total CDI + CDD (hors interim) de 100 %, est encore plus stable que la part des CDI.
Daniel Cote-Colisson