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Et les sondages ?

L’article de Marion Selz dans le numéro "sept au carré" laisse penser que, si tous les sondés avaient répondu et si le nombre de candidats locaux avait été à peu près (ou même exactement) égal au nombre de candidats ayant soutenu leur thèse ailleurs, alors le fait que 50 % des candidats reçus soient d’origine locale signifierait que le recrutement est égalitaire entre candidats locaux et candidats extérieurs. Il manquerait pourtant encore l’hypothèse que les candidats locaux soient en moyenne de même niveau que les candidats extérieurs, ce qui est loin d’être évident. On peut imaginer que les "bons" candidats privilégient leur académie, où ils sont censés être connus, et que c’est l’inverse pour les "mauvais" candidats. On peut aussi imaginer que les "bons" ne soient pas casaniers et que les "mauvais" le soient...

Même Pénombre surestimerait-elle la valeur des sondages qui, contrairement à celle de Rodrigue (on peut avoir des chiffres et des lettres), attend toujours le nombre des années ?

Alain Crémieux

Nous voulons laisserons, cher lecteur, poursuivre ce débat avec Madame M. Selz. Puisque vous interpellez Pénombre à propos des sondages : nous ne tirons pas sur les ambulances ! Mais, tout bien pesé, vous avez sans doute raison. N’attendons pas le nombre des années, organisons la, cette nocturne sur les sondages… Disons, début juin, au moment des élections européennes, et pour parler de tout sur les sondages, sauf de sondages politiques !