Pénombre, la vie publique du nombre

N’y a-t-il aucun rapport, ou 237 nuances ?

«  Après avoir interrogé 2.000 personnes, deux psychologues de l’université du Texas sont arrivés à la conclusion qu’il existait 237 raisons d’avoir un rapport sexuel. Elles vont de “ Je voulais me sentir proche de Dieu ” à “ J’étais complètement saoul ” . »
Cité lors de l’émission de France Culture «  Les Pieds sur terre  »,
le vendredi 20 octobre 2017.

Parmi les questions que pose cette information brève : Quel était le plan de sondage  ? Combien aurait-on trouvé de raisons en interrogeant, par exemple, 20 000 personnes au lieu de 2 000 (en d’autres termes : a-t-on épuisé le sujet  ?). À défaut de précisions sur les 235 autres «  raisons  » (incluant certainement des raisons déraisonnables), quelle nomenclature pourrait-on «  concevoir  »  ? Je ne prendrai pas position sur le sujet...

Mais une question surgit alors : comment concilier cette information avec l’affirmation d’un autre psychologue, Jacques Lacan, selon lequel «  il n’y a pas de rapport sexuel  »  ?

Si on a bien compris, il n’y a en fait aucun rapport entre les deux approches de la question...

Elie Halinge