Dans une chronique parue à la page 109 du numéro spécial de La Recherche consacré au vieillissement (juillet-août 1999), nous lisons ceci : "l’évitement des activités intellectuelles constitue un facteur important de mauvais vieillissement. En témoigne une étude sur 170 nonnes du Minnesota, montrant que celles qui vieillissaient le plus mal étaient celles qui avaient été les moins bien scolarisées."
Ce témoignage d’une étude unique, à faible échantillon et dans une population, il faut bien le dire, assez particulière semble un argument faible en faveur de la règle énoncée. Les nonnes du Minnesota ont-elles donc cette particularité justement de n’en avoir aucune ? Ce qui n’empêche pas du reste la règle en question d’être peut-être vraie. On vous fait grâce, aussi, de la corrélation sans doute un peu lâche qu’il doit y avoir entre la qualité (?) de la scolarisation et l’activité intellectuelle à l’âge adulte.
Mélanie Leclair
Pénombre, Octobre 1999